Comment réussir en tant que Solo-Preneuse ?
Ces dernières années, on entend de plus en plus parler du statut d’entrepreneur, décliné en entrepreneuse quand il s’agit des femmes. Les chemins pour y arriver sont assez similaires : ras le bol du salariat, du système qui use les employé.e.s, du manque de liberté, du management toxique, des procédures rigides… Petit à petit, on s’épuise, on ne trouve plus vraiment de sens et on a envie d’autre chose : un job sur mesure où l’on applique ses propres règles, son propre cadre et ses propres horaires. Quelque chose qui ait un sens de préférence ! Tout ceci mène au moment où l’on se dit : ou je pousse les murs, ou je me barre ! On envisage alors de sauter dans le monde de l’entrepreneuriat… Et il y a de quoi avoir le vertige ! J’ai fait ce grand saut il y a près de 14 ans maintenant et je vais vous partager, au fil des articles sur ce sujet, tout ce que j’ai appris dans ce parcours de solo-preneuse (entrepreneuse qui bosse seule et qui a 38 casquettes en même temps).
Se poser les bonnes questions
C’est le point de départ quand on envisage de se lancer. Et spoiler : ça le restera tout au long du parcours entrepreneurial ! Chaque fois que vous aurez envie de changement, d’évolution et que vous vous sentirez à l’étroit dans votre vie professionnelle, ces mêmes questions reviendront :
Quoi ?
Pour arriver à identifier le “quoi”, c’est-à-dire ce qui va nous donner envie de nous lever le matin, il y a plein de questions à se poser : qu’ai-je envie de faire ? Qu’est-ce qui me motive ? Quelles sont mes zones de génie ? Êtes-vous plutôt dans la vente de services ou de produits ?
Pourquoi ?
Ici, il s’agit plus de trouver le sens. Pour se lancer dans l’entrepreneuriat, il est, selon moi, essentiel de veiller à être aligné.e à ses valeurs et au sens. Pour trouver le “pourquoi”, il est important de faire le point sur ses valeurs, ses besoins, ses moteurs, comment on veut contribuer et ce qu’on veut apporter au monde.
Pour qui ?
Cette question permet de prendre de l’avance sur l’aspect un peu plus marketing de l’entrepreneuriat. Définir sa cible, son client idéal et sa cliente rêvée permet de mieux se projeter dans les services, les produits et les offres à inventer avant de pouvoir les vendre.
Comment ?
Par quels canaux allez-vous parler de vos offres ? De quoi avez-vous besoin pour démarrer ? Quels sont les risques éventuels ?
Ces questions vous permettent de faire un premier tour d’horizon avant de définir plus précisément ce à quoi va ressembler votre vie professionnelle.
Se fixer des objectifs, oui mais…
Le danger de se fixer des objectifs, c’est de tomber dans une forme de rigidité. Et, croyez-moi, l’entrepreneuriat, c’est exactement le contraire de la rigidité ! Je m’explique…
Bien sûr, se fixer des objectifs est utile et permet d’avoir un point à fixer à l’horizon, mais il faut quand même prévoir de la souplesse pour les imprévus, les nouvelles idées, les changements, les contrariétés, etc. Au risque d’être désespéré.e par la non avancée de ses objectifs.
Se lancer dans l’entrepreneuriat, c’est être bien au clair avec le fait que cela demande une grande capacité d’adaptation. Et si vous avez le sentiment que ce n’est pas votre cas, pas de panique ; ça se travaille !
Adopter une attitude positive
Bon… C’est un peu une injonction à laquelle on est beaucoup confronté.e.s ces dernières années. Donc l’idée n’est pas d’en faire une charge supplémentaire, mais le mindset positif est assez aidant quand on démarre !
Il ne s’agit pas de se voiler la face, de vivre dans le monde des bisounours ou de se mentir en se faisant croire que tout va bien… Non, je ne parle pas de ça. Cependant, il y a pour moi une clé essentielle pour perdurer dans l’entrepreneuriat sans se décourager : partir du principe qu’on apprend de chaque expérience et ce, qu’elle soit négative ou positive.
C’est ça, avoir une attitude positive. On devrait même plutôt dire : une attitude “constructive”. Parce que dès lors qu’on se positionne en considérant que tout est apprentissage et donc utile pour avancer, c’est gagné !
Se remettre en question
Dans la continuité de ce qui précède, il faut être bien au clair avec le fait que l’entrepreneuriat nécessite une sacrée dose de remise en question. Et, à nouveau, tout est une question d’équilibre, car réinventer la roue à chaque fois est usant et franchement pas nécessaire.
Dans l’état d’esprit “j’apprends à chaque expérience”, il y a forcément une nécessité de remise en question. Pas dans l’idée de se flageller ! Mais plutôt dans l’idée de pouvoir s’adapter, d’être toujours au clair avec ses valeurs et ses besoins pour s’assurer que le chemin emprunté soit le meilleur possible.
Bien s’entourer
En tant que solo-preneuse, vous êtes souvent livrée à vous-même. Vous êtes à la fois informaticienne, community manager, webmaster, comptable, assistante admin, rédactrice, etc. Et tout ça, en plus de votre “vrai” métier.
C’est pourquoi, je vous conseille de bien vous entourer. Mais, attention : les conseils des parents, ami.e.s ou conjoint.e.s ne sont pas forcément bons à prendre ! En effet, chaque personne va projeter ses propres peurs, ses propres doutes et ses propres angoisses sur votre situation et risque de venir appuyer exactement là où c’est insécurisant pour vous. Un.e ami.e qui travaille dans le même domaine que vous et/ou qui est entrepreneur ou entrepreneuse peut être beaucoup plus précieux. Du moment que cette personne a le “mindset entreprenariat”.
La croyance qu’il faut tout faire seule est très ancrée ! Mais on peut aller tellement plus vite et se sentir tellement mieux quand on peut tout confier à quelqu’un qui peut vous comprendre, vous soutenir, vous aider à prioriser, à clarifier, à trier, à ressentir, à réaliser un plan d’action, etc. Vos zones de génie sont liées à votre job et, heureusement, certaines personnes ont des zones de génie situées dans l’accompagnement des entrepreneurs et des entrepreneuses.
C’est dans cet esprit-là que j’ai mis au point les sessions “LEVEL UP”
L’entrepreneuriat est un état d’esprit ! Pas forcément inné pour tout le monde, mais qui se travaille, se construit, s’appréhende. La montagne à gravir peut sembler bien haute au départ, mais je suppose que vous savez comment on mange un éléphant ? Un petit bout à la fois…
Que vous démarriez, rêviez de le faire ou que vous soyez déjà bien lancé dans le monde merveilleux de l’entrepreneuriat, ne restez pas seul.e dans votre coin ! Chaque fois que je décide de me faire moi-même accompagnée, je réalise à quel point c’est précieux d’avoir quelqu’un qui comprend les enjeux de mon métier et mes envies ; quelqu’un qui me booste, me guide et me raisonne parfois. Peut-être pourrais-je être cette personne pour vous ?
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