Entrepreneuriat, Podcast "T'es pas toute seule"

Débuter dans l’Entrepreneuriat | Léa Nollet

Léa Nollet et ses débuts dans l’entrepreneuriat

Je suis ravie de vous partager un nouvel épisode de mon podcast “T’es pas toute seule”. Cette fois, j’ai eu la chance d’accueillir Léa Nollet, une toute jeune solopreneuse qui propose des services de communication inclusive aux entreprises et aux entrepreneur.e.s. Elle est ma petite fée Instagram du quotidien, mais c’est aussi une amie, un rayon de soleil, une jeune femme engagée, hypersensible et enragée parfois ! Dans cet épisode, on a parlé de ce qu’on peut ressentir quand on débute dans l’entrepreneuriat, des questionnements, des doutes, des peurs, etc. On a aussi parlé d’entrepreneuriat qui a du sens, de comment créer un business aligné à ses valeurs, d’humour, d’engagement, de la nécessité et de l’utilité de se faire accompagner, de déléguer, de discrimination et de communication inclusive. Eh oui, créer un business avec lequel on est aligné, dans lequel on s’éclate et qui est rentable, c’est toute une aventure ! Pour écouter l’épisode dans son intégralité (ce que je te conseille vraiment 😉), rendez-vous sur mon compte Insta @julie_arcoulin où vous trouverez tous les liens utiles en bio !

Qui est Léa Nollet ?

Léa est une toute jeune entrepreneuse de 23 ans qui a lancé son activité de communication inclusive “Incluversity” il y a quelques mois seulement. Elle est extrêmement drôle et ça, c’est une qualité que j’adore ! Je dirais aussi que Léa est quelqu’un qui a réussi à mettre sa sensibilité au service des autres, de la société, de son travail et des causes qu’elle défend. Ce qui est extrêmement brillant ! 

Elle est à la fois idéaliste et réaliste (pas toujours évident le grand écart entre les deux) et aussi très sensible. Enfin, Léa a aussi quand même la qualité de la jeunesse ! Je ne veux pas faire d’âgisme, mais je dis cela dans le sens “quelqu’un qui est là pour nous bouger, pour nous remonter les bretelles” parce qu’il faut dire aussi qu’elle n’a pas sa langue dans la poche ! 😂 Malgré les craintes et l’énergie que cela demande, elle a réussi à mettre son engagement dans son travail pour créer un business aligné à ses valeurs et c’est justement de ça dont on va parler…

L’importance d’avoir un business aligné à ses valeurs

S’il y a bien une chose que Léa a réussie, c’est créer un business vraiment 100 % aligné avec ses valeurs et avec qui elle est. Et ça, je pense que sur le court terme, le moyen terme et le long terme, même si les choses évoluent, et même si dans l’entrepreneuriat tout ne doit pas rester figé une fois pour toutes, c’est quand même la base pour tenir sur la longueur ! Comme le dit Léa, elle avait vraiment besoin de se reconnaître dans son activité et surtout de faire un mix entre ses connaissances techniques et ce qu’elle avait envie de transmettre à travers ses offres.

Quels sont les services proposés par Léa ?

Actuellement, Léa propose 3 offres. Voici un petit mot sur chacune d’elles. 

Glow Up pour pimper ton compte Instagram 

Léa propose une offre appelée Glow Up. Le but est de pimper ton compte Instagram avec plein de petits tips auxquels on ne pense pas forcément. Cette idée lui est venue parce qu’elle a beaucoup travaillé en tant que community manager, mais elle ne voulait plus le faire à plein temps. Elle a donc trouvé cette formule qui se déroule sur une période définie et qui est vraiment là pour donner un coup de main. Léa sait à quel point entretenir un compte Instagram prend beaucoup de temps. Comme on dit : “It’s a full time job !”. Tout le monde n’a pas envie de s’investir énormément et d’avoir l’impression de perdre du temps pour peu de retour au final, ce qui peut être très frustrant. Dans Glow Up, il y a évidemment toute une partie sur l’inclusion. Pour Léa, c’est hyper important. Même si on crée du contenu rapide et spontané, il est essentiel de penser à inclure tous les types de publics et toutes les personnes.

L’offre “360” pour mener vos projets de A à Z

Léa propose également une offre à 360 degrés pour mener les projets de communication de ses clients de A à Z. Aujourd’hui, on a tendance à croire que toute communication se limite aux réseaux sociaux, mais ce n’est pas le cas… Il y a plein de médias traditionnels qui sont super intéressants à utiliser. Léa voulait que les clients puissent venir vers elle en disant : “OK, là, on galère. On a besoin de quelqu’un qui trie, qui nous met les idées au clair, qui nous donne le chemin à prendre et nous, on suit ce chemin et on repart avec des outils. Ensuite, on devient autonomes.” Son idée était aussi d’être là pour aider et soutenir, sans se rendre indispensable, de façon à ce que les clients acquièrent des outils en travaillant avec elle et repartent avec ces outils. En fait, s’ils ont besoin d’aide, Léa est là, mais ils gardent une certaine autonomie. Petit aparté par rapport à ça : si tu ne prends pas de plaisir à faire les choses de façon autonome, alors il faut trouver le moyen de déléguer 😉 !

Des formations sur la communication inclusive

Léa propose également des formations pour permettre aux gens de faire de la communication plus inclusive. Elle est en train de mettre au point ces formations pour expliquer l’importance de la communication inclusive et pour apprendre comment changer les choses petit à petit. Quand les gens comprendront mieux ce qu’est la communication inclusive, on ouvrira déjà une sacrée porte ! On en a marre de ne pas voir de diversité dans les contenus visuels et écrits qui sont proposés. On utilise toujours les mêmes personas pour parler de quelque chose. Chacun doit commencer à faire ce qu’il peut à son échelle, cette offre s’inscrit vraiment dans une démarche de dire : “Ok, si on s’y met ensemble, si on se partage les outils, si on fait du travail commun et qu’on y va tous ensemble de front, c’est déjà ça de pris.”

Pour retrouver toutes les offres de Léa et suivre son actualité, abonne-toi dès maintenant à son compte Instagram @incluversity_

Trois façons de faire de la communication inclusive selon Léa

👉 Pensez à diversifier les images que vous utilisez (veillez à ne pas toujours prendre des hommes blancs par exemple). Changez également vos expressions qui sont un peu arriérées ou patriarcales.

👉 Utilisez l’outil d’alternative textuelle.

👉 Faites des phrases simples (sujet – verbe – complément). Revenir à une certaine simplicité, c’est aussi une façon de donner accès à beaucoup de personnes à l’information. 

Comment se sent-on quand on commence son parcours entrepreneurial ?

Parlons maintenant jeunesse et entrepreneuriat… Comme je vous le disais, Léa est très jeune et elle a débuté dans l’entrepreneuriat directement après ses études, sans expérience de “salariée” ou autre. Je voulais donc savoir ce qu’elle avait ressenti à ses débuts, quels ont été ses doutes, ses craintes, ses peurs et ses joies aussi évidemment !

Alors, au début, l’entrepreneuriat, c’est un peu les montagnes russes. La première chose que Léa a ressentie, c’est de la fierté. C’est le fait de se dire “Quand même, tu sais faire des choses finalement !”, mais évidemment comme pour beaucoup de personnes qui se lancent, et surtout les femmes, il y a ce fichu syndrome de l’imposteur qui accompagne cette fierté… Léa a donc décidé de se faire coacher, notamment par Inesse Gannoun, et ça lui a ouvert plein de portes. S’il y a bien une chose à retenir, c’est qu’il ne faut surtout pas avoir peur de se faire aider ! C’est hyper précieux de ne pas se sentir trop seule au début quand on ne connaît rien.

👌 Léa a fait appel aux services du GEL Dansaert qui propose un accompagnement individuel gratuit pour vous aider à concrétiser votre idée de projet entrepreneurial. N’hésitez pas à les contacter ! Ça lui a vraiment permis d’y voir clair, de faire un business plan, de faire un plan financier et de voir le chemin à suivre.

Les moments de doute et la peur de la réussite

Après les rendez-vous, les séances de coaching, etc. Arrive le moment de se lancer et là… Gros doute ! Léa se demande même si elle ne devrait pas plutôt trouver un job dans un bureau où elle est certaine d’avoir son salaire à la fin du mois. Elle panique même totalement au moment de lancer son compte Instagram ! C’est ce qu’on appelle la peur de la réussite. C’est le fait de flipper quand ça devient vrai, quand on voit que ça se réalise, quand on va s’exprimer et surtout aussi s’exposer (la visibilité est d’ailleurs une thématique très récurrente chez les entrepreneurs et les entrepreneuses !). Il va falloir y aller, bosser, être à la hauteur et parfois décevoir et tout ça, ben ça fait peur ! 

En plus, en ce qui concerne Léa, elle a choisi un sujet clivant (politique même !) donc elle risque aussi d’être exposée au cyberharcèlement, aux commentaires déplacés sur les réseaux sociaux, etc. Et prendre conscience de ça peut faire peur également. 

La peur du regard des autres

Ce qui a fait encore plus peur à Léa à ses débuts, c’est le regard des autres ; pas celui envers elle, mais celui envers son travail. Elle avait très peur qu’on remette en cause sa légitimité par rapport à son âge. Peur qu’on lui dise : “Comment peux-tu prétendre être consultante alors que t’as 23 ans ?” C’est encore une fois avec Inesse Gannoun qu’elle a levé les freins. C’est elle qui lui a dit “Tu es consultante, tu es consultante !”. Et personne n’est mort 😂 ! D’où l’intérêt selon Léa de se faire coacher, de se faire aider et d’échanger avec des personnes qui sont aussi soit dans le milieu entrepreneurial ou proche du milieu entrepreneurial et qui sont un peu plus âgées ou qui ont un peu plus d’expérience. Elles vont plus vous aider à prendre du recul et à dédramatiser des détails qui, pour vous, sont une montagne au moment même !

Encore un petit aparté par rapport à cela : se lancer dans l’entrepreneuriat aujourd’hui, c’est surtout une question d’expertise et non plus d’âge. Par exemple, un entrepreneur de 65 ans peut être dépassé par des concepts comme la communication inclusive. Par contre, Léa, qui sort des études, qui a été sensibilisée à ça et pour qui c’est un engagement, a déjà beaucoup d’expertise dans le domaine. L’important, c’est d’être à jour et passionné.e par ce qu’on fait, peu importe son âge !

Attention à qui tu t’adresses quand tu parles de tes projets !

Cette histoire d’avoir peur du regard des autres me donne envie de vous rappeler qu’il faut toujours faire attention à qui on s’adresse quand on parle de ses projets parce que les gens vont toujours projeter leurs propres peurs, leurs propres croyances et leurs propres limites en te donnant des conseils ou en te faisant des remarques. Si tu demandes conseil à quelqu’un qui a besoin d’avoir un job stable et d’avoir toujours le même salaire à la fin du mois, ce n’est peut-être pas l’idéal… Il faut toujours se méfier de l’avis des gens parce qu’ils projettent leur vie dans leur avis et on ne peut pas se laisser trop influencer par les limites des personnes qui n’ont pas la fibre entrepreneuriale. Alors “se méfier” est peut-être un mot un peu fort… Disons qu’il y a du bon à prendre de chacun, mais il faut pouvoir faire le tri.

Qu’est-ce qui a aidé Léa à ses débuts dans l’entrepreneuriat ? 

Sans aucun doute, s’entourer ! S’entourer, se faire coacher et accompagner par des personnes qu’elle aime et aussi par des personnes qui s’y connaissent, qui sont entrepreneuses ou qui sont de près ou de loin dans le monde entrepreneurial. 

Ce qui l’a aidée aussi, c’est de parler quand elle avait peur ou des doutes ou tout simplement pour parler de ce qu’elle faisait, pour montrer son travail et sortir un peu de sa bulle de création. Ça fait du bien de recevoir des compliments de ses proches et de ressentir leur fierté ! 😉 Quand on confronte son travail au regard des autres, il en ressort souvent beaucoup plus de bon que ce qu’on aurait pensé. Il faut se faire voir et il ne faut pas avoir honte de se faire voir !

Que peut-on souhaiter à Léa pour la suite ?

Des client.e.s 😂 ! Et plus sérieusement, prendre de l’assurance et avoir encore plus confiance en elle et en ce qu’elle propose. En fait, elle a confiance en ce qu’elle propose, mais elle a besoin d’acquérir cette légitimité dont on parlait plus haut et de continuer à pratiquer. Aussi de continuer à se sentir alignée, même si ça demandait de repasser sur ses offres. Et enfin, de continuer à développer tout l’aspect communication et de prospecter pour se faire connaître et dire “Coucou, je suis là !”. 

T’es pas toute seule à…

La fameuse dernière question que je pose à toutes mes invitées : “T’es pas toute seule à… ?”. Ce à quoi Léa répond : “T’es pas toute seule à t’être lancée et à te demander si c’était une bonne idée et t’es pas toute seule tout court… Je pense qu’il y a toujours la possibilité de s’entourer et si ce n’est pas le cas, il faut au moins avoir une personne sur laquelle on peut compter de près ou de loin. C’est très important !

Encore un grand merci à Léa. Quel bonheur d’échanger avec des personnes inspirantes et inspirées par des valeurs fortes et une envie de contribuer ! Pour retrouver l’intégralité de l’interview, rendez-vous sur les plateformes de streaming ou cliquez directement sur le lien dans ma bio Instagram @julie_arcoulin 😉 ! 

Retrouvez Léa sur Instagram : @incluversity_

Son site web : www.incluversity.com

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