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Du désamour de soi à l’amour de soi | Comment y arriver ?

Du désamour à l’amour de soi…

 

L’amour de soi et la confiance en soi sont des sujets qui reviennent en permanence en consultation. Comment se fait-il que la plupart d’entre nous aient un déficit d’amour de soi ? Ce déficit qui crée des peurs, des croyances limitantes, des blocages, des angoisses… Ce désamour de soi qui prend sa source dans l’enfance et qui nécessite bien du travail sur soi pour arriver à le remplacer par l’amour de soi ! Voyons ensemble comment démarrer ce processus vers l’amour et la bienveillance envers soi-même. 

 

Comment s’installe le désamour de soi ?

 

Comme d’habitude, les choses douloureuses qui nous poursuivent parfois toute une vie s’ancrent dans l’enfance. Le désamour de soi s’installe lorsqu’on se sent dévalidé, dévalorisé ou mal aimé. Il arrive aussi lorsque l’on se rend compte que l’on déçoit, que l’on ne répond pas aux attentes de nos parents et que l’on n’est pas exactement comme ils l’auraient souhaité. 

 

Dans le cas d’une parentalité toxique, le désamour de soi est encore plus fort. Les parents toxiques sont insultants, violents, maltraitants, négligents… Leur dévalorisation est immense et empêche l’enfant de se sentir aimé tel qu’il est et de construire son amour de soi, cette base indispensable pour se sentir solide ! 

 

Les meilleurs parents du monde, ceux qui font du mieux qu’ils peuvent, créeront aussi des coups dans l’amour de soi de leurs enfants. C’est inévitable ! Nous avons donc toutes et tous des zones dans lesquelles le désamour de soi mérite qu’on s’y attarde un peu pour augmenter notre amour de soi. 

 

Que provoque le désamour de soi ?  

 

Le problème de ce programme de désamour est qu’il a des impacts assez négatifs sur nos personnalités et sur nos capacités à agir, à choisir et à créer une vie qui nous convienne. Voici quelques exemples de ce que provoque le désamour de soi : 

 

  • L’insécurité affective : la pente vers la dépendance affective. Puisque nous ne nous sentons pas aimés, validés et à la hauteur, nous cherchons souvent dans le regard de l’autre et dans les démonstrations de son amour, de bonnes raisons de se faire aimer. Dans ces cas-là, il existe une dépendance à l’autre qui est là parce qu’on espère que cet autre va combler tout ce qui nous manque pour nous sentir aimable.

 

  • Des relations toxiques : lorsqu’on fait dépendre son amour de soi de l’amour que les autres ont de nous, nous tombons souvent dans des relations toxiques qui ne seront que le reflet de tous les programmes de désamour qui sont installés en nous. Attendre de l’autre qu’il comble tous nos manques d’amour de soi lui donne la possibilité d’être dans l’abus, dans la violence et dans la toxicité. 

 

  • La difficulté d’oser : le désamour de soi peut également provoquer un manque de confiance en soi qui nous empêche d’oser ! Oser changer de job, oser se lancer dans des nouveaux projets, oser croire que l’on plaît, oser se vendre, oser exprimer ce que l’on ressent, etc. 

 

  • La déconnexion de soi : si l’on ne s’aime pas, nous sommes constamment en train de chercher des validations de ce désamour et de chercher à combler ce désamour. Dans les deux cas, il n’y a pas beaucoup de place pour être connecté à soi, à ses besoins, à ses envies, à ses limites, à ses émotions… Lorsque l’on n’est pas au clair avec tout ça, lorsque nous ne sommes pas connectés à tout ça, on risque de se laisser traverser par tout ce qui nous éloigne de nous-même. On a du mal à combler ses besoins et à être autonome vis à vis d’eux. On a du mal à mettre ses limites. On a tendance à accepter des choses toxiques pour nous et enfin, on a tendance à ne pas exprimer ses émotions et ses besoins. Et tout ça est le package idéal pour faire un burn-out, pour se sentir à côté de sa vie, et même pour en vouloir aux autres que l’on tiendra d’ailleurs pour responsable. 

 

Pourquoi le fait de ne pas s’aimer influence-t-il tant notre vie ?

 

Comme je vous l’expliquais un peu plus tôt, les insécurités que provoque le désamour de soi nous empêchent de vivre la vie dont on rêve et nous entraînent dans des relations qui ne laissent pas la place à qui l’on est vraiment. 

 

Avoir le sentiment que l’on est pas aimable ou pas digne d’être aimé nous pousse parfois à nous mettre en “mode sauveur”. C’est une façon de déporter sur l’autre tout ce que l’on pense ne pas mériter. Lorsque l’on est dans le désamour de soi, on pense ne pas mériter ce que la vie et les autres veulent nous donner. Nous nous mettons alors dans une position qui fait que nous donnons beaucoup, mais si l’on se regarde avec un peu d’honnêteté, nous n’arrivons pas à recevoir. 

 

Forcément, cela influence nos vies, nos ambitions, nos rêves, nos choix, etc. Si l’on pense que l’on n’est pas capable (parce que dans un programme de désamour), on ne va pas postuler à ce poste qui nous fait envie, on ne va pas oser se lancer dans ce projet qui nous fait vibrer… Ou alors on va le faire, mais… À quel prix ? Au prix d’une explosion du tyran intérieur, d’anxiété, de doutes, etc.

 

Comment enclencher l’amour de soi ? 

 

Quand on est débranché de l’amour de soi, on va le chercher ailleurs et c’est là que le danger arrive. Le désamour de soi est largement bien installé en chacun.e de nous. Avec des variations bien sûr, mais quel que soit le degré de désamour de soi que l’on vit, on peut le “travailler”. 

 

La réponse à la question “Comment enclencher l’amour de soi ?” est difficile à fournir une fois pour toutes et pour tout le monde. Comme souvent, en consultation, je vais vous inviter à commencer par observer ce qui se passe en vous et, ainsi, à mieux sentir où vous en êtes par rapport à l’amour que vous vous portez et à votre programme de désamour :

 

  • Écoutez votre dialogue intérieur : comment vous traitez-vous ? Êtes-vous bienveillant ou jugeant envers vous-même ? Arrivez-vous à vous féliciter et à être fier.e de vous ? Que vous dites-vous quand vous vous voyez dans un miroir ? 

 

  • Observez votre capacité à recevoir : avez-vous du mal à accepter un compliment ? À accepter de l’aide ? À recevoir de l’amour ? Comment vous sentez-vous quand quelqu’un vous propose du temps d’écoute, du temps pour vous aider ou pour vous rendre service ? 

 

Ces deux points d’observation vous donneront des informations qui vous permettront de voir où vous en êtes avec vous-même. Il faut les regarder avec honnêteté et sans jugement ! 

 

Je vous donne un exemple qui me concerne pour mieux illustrer mon propos : j’estime avoir un niveau raisonnable d’amour de moi (je mets mes limites, je m’affirme, je fais des choix en accord avec mes valeurs, j’aime beaucoup ma vie, je me sens épanouie et je me sens même aimée). 

Un jour, j’ai fait cet exercice d’observation de mon dialogue intérieur et de ma capacité à recevoir et j’ai découvert qu’il y avait encore du boulot ! Mon tyran intérieur est relativement bien maîtrisé, mais il s’autorise des sorties régulières. Ma capacité à recevoir, en revanche, est très faible. Ce qui est le reflet d’un manque d’amour de soi ! 

 

À partir de là, chacun a un chemin différent à faire… J’ai fait ce constat et depuis, je cherche le moyen d’intégrer l’amour de soi en déprogrammant le désamour de soi. Pour le moment, c’est très mental. C’est-à-dire que je mentalise en me disant : “Ok, il/elle veut te rendre service, accepte simplement !” ou “Il/elle te propose du temps pour écouter ce qui te préoccupe, accepte ce cadeau !”. Je me rends compte que j’ai trop souvent l’impression de devoir rendre quand je reçois et de ne pas vouloir prendre trop de temps de l’autre pour parler de moi… En fait, c’est un travail quotidien que de laisser la place à l’amour de soi ! 

 

Le désamour de soi est comme un bloc de béton dont nous devons nous libérer pour oser être vraiment soi ! Si vous avez besoin d’être accompagné dans ce cheminement vers l’amour et la confiance en soi, vous pouvez me contacter et nous ferons un bout de chemin ensemble.

 

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